Voici les artistes qui collaborent à nos projet, la liste sera mise à jour au fil des participations!

Mathieu Arsenault (Cabaret des hypothèses et Cabaret DADA Love)

Mathieu Arsenault est auteur et critique. Il a publié entre autres La vie littéraireVu d’ici et Album de finissants, qui ont tous fait l’objet d’une adaptation théâtrale. Il a aussi fondé l’Académie de la vie littéraire, qui remet des prix à chaque année. On peut aussi acheter ses t-shirts littéraires sur doctorak.co, sa boutique en ligne.

Joséphine Bacon (Les corps-poèmesCabaret Debout: Actes de parole et Science-Muse: Fabrique à récits)

Joséphine Bacon est une poète innue originaire de Pessamit, née en 1947.  Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une auteure phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse,  elle a appris à écouter leur parole.  Joséphine Bacon dit souvent d’elle-même qu’elle n’est pas poète, mais que dans son cœur nomade et généreux,  elle parle un langage rempli de poésie où résonne l’écho des anciens qui ont jalonné sa vie. Chez Mémoire d’encrier, elle a écrit son premier recueil Bâtons à message/Tshissinuashitakana (2009) en pensant à ces nomades amoureux des grands espaces, et a reçu le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010 pour son poème « Dessine-moi l’arbre ». Toujours chez Mémoire d’encrier, elle a publié en collaboration avec José Acquelin Nous sommes tous des sauvages (2011) et  en 2013 Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat (Finaliste au Prix du Gouverneur général et Finaliste au Grand Prix du livre de Montréal). Parolière et auteure des textes d’enchaînement du spectacle de Chloé Sainte-Marie Nitshisseniten e tshissenitamin, Joséphine Bacon a été invitée en Colombie, en France, en Russie (Moscou), en Arménie et en Haïti. Elle  a reçu de nombreuses distinctions, participe régulièrement à des spectacles de poésie et collabore à des revues québécoises, européennes, tahitiennes, etc. http://memoiredencrier.com/

            Doctorat Honoris Causa de l’Université Laval

            Prix International Ostana – écritures en langue maternelle

Baron von Styck (Cabaret DADA Love)

Baron von Styck est le producteur de Burlesque Delirium et cofondateur du festival néo-burlesque, le Bagel Burlesque Expo qui fêtera ses 4 ans en avril prochain. Il aime visiter parfois le côté, ou le côté ridicule du burlesque, jouant avec les émotions des spectateurs. Il adore s’inspirer de l’absurdité de la vie. Il est la Folie sur trois pattes!

Marjolaine Beauchamp (Cabaret Debout 2019)

Marjolaine remporte en 2010 l’argent à la coupe du monde de slam en France. Elle publie aux éditions de l’Écrou, Aux Plexus et Fourrer le feu. Les pièces Taram et M.I.L.F, pour lesquelles elle écrit et joue, sont produites par le théâtre du Trillium pour lequel elle est auteure associée. Marjolaine assure la première partie de Richard Desjardins lors de la tournée l’Existoire. En 2018 elle publie sa pièce MILF aux éditions Somme Toute et assure la fonction d’invitée d’honneur pour l’Outaouais au SLO. Les rapports de genre, les procédés impliquant les altérations et les modifications d’œuvres littéraires ou visuelles, les nouvelles écritures ainsi que la médiation culturelle sont au centre de ses intérêts. Elle a reçu le Prix du CALQ – Oeuvre de l’année et également le Prix du CALQ –  Créateur de l’année en 2018 pour la pièce de théâtre intitulée MILF.

Laurie Bédard (Les corps-poèmes)

Née à Laurier-Station en 1987, Laurie Bédard a étudié la littérature française à l’Université de Montréal. Elle est l’auteure de Ronde de nuit, paru au Quartanier en 2016. https://www.lequartanier.com/ 

Jacques Bertrand Jr (Cabaret Debout 2019)

Né d’un nid d’amour dans l’Hochelaga-Maisonneuve des années moins angoissantes, Jacques Bertrand Junior trimbale ses hochets troublants sur les planchers accueillants du monde en général. D’Ultralo-fi à Jérémi Mourand à Cou coupé au Collège d’ingénierie à l’œil, il pleut depuis sur les foules comme un pion fou. Ses mots chantés ont été édités en 2018 sous L’Oie de Cravan.
– Jacques parlant de lui à la troisième personne.

Ariane Bourget (Les corps-poèmes)

Poète et dramaturge, Ariane habite Montréal. Son travail d’écriture explore la relation entre le processus créateur de la mémoire et les paysages qui peuplent nos corps. Ces dernières années, elle a collaboré à des projets d’arts vivants in situ, notamment auprès de Geneviève Blais (Théâtre à corps perdus), de Michel Lemieux et Victor Pilon (4DArt, Cité-Mémoire) ainsi du collectif Création Sauvage (La Catherine, ZH 2016). Du côté académique, elle est candidate à la maîtrise en théâtre, boursière du CRSH et du FRQSC.

Colette Brin, directrice du Centre d’études sur les médias et professeure, Université Laval (Science-Muse: Fabrique à récits)

Colette Brin est professeure titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval et directrice du Centre d’études sur les médias. Ses travaux de recherche et son enseignement s’articulent autour des transformations récentes et en cours des pratiques journalistiques, notamment par l’entremise des politiques publiques et des initiatives organisationnelles en tant que mécanismes de régulation, ainsi que du discours professionnel des journalistes. Elle coordonne l’édition canadienne du Digital News Report (Reuters Institute for the Study of Journalism, 2015-2018). Elle a publié des articles dans Journalism Practice, Sur le journalisme, la Revue canadienne de science politique et Canadian Journal of Communication. Elle est membre du Groupe de recherche sur la communication politique et du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique.

Laurence Brunelle-Côté (Les corps-poèmes)

Écrivaine, performeuse et conceptrice. Elle travaille avec différents artistes de Québec sur des créations de disciplines variées (danse, performance, poésie, musique arts multidisciplinaires). Elle fait partie depuis 2001 du Bureau de l’APA, un atelier de bricolage indiscipliné d’arts vivants permettant la rencontre de créateurs de tous horizons autour de projets artistiques atypiques. pas encore mort est son premier recueil paru aux éditions Rodrigol.

Bureau Beige (Science-Muse: Fabrique à récits)

Sociologue du travail de formation, Bureau Beige s’est fait connaître du public en 2017 par la publication du recueil Pensées pour jours ouvrables (Moult Éditions). Reprenant ses écrits d’un blogue ouvert quelques années auparavant, l’auteure y dénonce les effets pervers du contraste entre le discours managérial et la réalité du travail de bureau. La justesse de la critique sociale sous-tendant sa démarche d’écriture fut remarquée autant par le public que les média qui ont accueilli chaleureusement ces pensées brèves d’une sensibilité désarmante et d’un humour décapant. Depuis, elle contribue à quelques ouvrages collectifs, en plus d’être apparue sur la scène du Jamais LU, éditions de Québec et de Montréal, sous l’impulsion d’un collectif d’auteurs rassemblés par Catherine Dorion et ayant pour thème la destruction de la laideur qui empoisonne le quotidien.

Kristen Céré (avec Festival Quartiers Danses pour Les corps-poèmes et Danse tes mots)

Kristen Cere a interprété des œuvres de Jiri Kylian, Paul Lightfoot & Sol Leon, Ohad Naharin, Alexander Ekman, Hans Van Mannen et Hélène Blackburn parmis d’autres au sein de compagnies telles que le Nederlands Dans Theater, Le Ballet de l’Opera de Graz, le Jeune Ballet du Québec et en tant qu’artiste indépendante. Kristen est egalement professeure depuis plus de 10 ans et présentement enseignante pour le Collège Sainte-Anne de Lachine. Chorégraphe en collaboration avec François Chirpaz, avec qui elle a été invitée à créer des pièces pour les Ballets Jazz de Montréal, le Dresden SemperOper Ballet, pour le Korzo Theater, le théâtre Mac Orlan, le Moving Arts Festival, parmi d’autres, Kristen poursuit une recherche en danse-thérapie et détient un certificat de Parkinsons En Mouvement. http://www.balletmetropolitain.com/kristen-cr

Jean-François Chassay (Cabaret des hypothèses)

Jean-François Chassay est professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal depuis 1991. Il s’intéresse en particulier, depuis plus de 30 ans, à la représentation de la science et des scientifiques dans la fiction et dans le discours social. Il a publié plusieurs livres sur le sujet touchant aussi bien les machines (à transport, à information, à cognition) que le savant et l’espace du laboratoire, l’imaginaire du gène et du monstre, la représentation fictionnelle de certaines grandes figures de scientifique (Giordano Bruno, Galilée, Newton, Darwin, Curie, Einstein, Oppenheimer). Il a aussi publié quelques romans dans lesquels on retrouve des personnages de scientifiques. Ses recherches l’orientent de plus en plus vers la figuration de l’animal dans la fiction, dans une perspective encore une fois scientifique.

Marie-Hélène Chaussé (Les corps-poèmes, Danse tes mots et Concerto Poético)

Marie-Hélène termine une formation en études théâtrales à l’Université du Québec à Montréal en 2014. Elle délaisse le cube noir de la représentation et se tourne vers des explorations in situ et in socius dans l’espace public. La poésie, l’art action, l’installation et la déambulation ponctuent sa pratique en art vivant. La médiation culturelle dans son art se fait instrument de recherche.

Fin 2015, Marie-Hélène rassemble un groupe d’artistes qui évolueront sous le nom de Création Sauvage. Conçu et écrit par Marie-Hélène, le collectif donne naissance au déambulatoire multidisciplinaire La Catherine. Issu d’une résidence artistique d’un an dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, La Catherine est présenté lors de la 8e édition du ZH Festival. À l’invitation du ZH Festival, elle présente à l’été 2017 un triptyque en cocréation avec la communauté à l’occasion de l’événement Pendant ce temps-là à Montréal dans le cadre des festivités du 375e de Montréal. Il en résulte un vidéo-poème Je t’aime et tu te souviendras toujours de moi, une installation sonore City Beautiful?et une performance d’art action Femmes Machines. Elle présente également à l’automne 2017 deux dispositifs d’art relationnel suite à une résidence de création à la Ville de Notre-Dame-des-Prairies, Clé Perdue et Cartomancie des Rêves. Marie-Hélène est ponctuellement médiatrice culturelle pour l’ATSA et performeuse dans le cadre de différentes manifestations artistiques. Elle travaille actuellement à titre d’assistante à la programmation pour le centre d’artistes autogéré DARE-DARE.

Maya Cousineau Mollen (Cabaret Debout 2019)

Maya Cousineau Mollen, de la nation Innu, est adoptée de façon traditionnelle par des parents Québécois à la décision de sa mère Innu. Elle a commencé à écrire de la poésie dès l’âge de 14 ans. Son premier recueil de poésie doit paraître à l’automne 2019. Elle cumule 20 ans d’expérience dans le monde des Premières nations. Maintenant Conseillère en développement communautaire pour le compte de la firme EVOQ Architecture, Maya poursuit son travail auprès des communautés. Dans la réalisation des divers projets EVOQ encourage les communautés Inuit et Premières nations à reconquérir leur empreinte culturelle et historique et ainsi de l’exprimer via la poésie de l’architecture. Maya Cousineau Mollen est également coprésidente du réseau de la stratégie urbaine pour la communauté autochtone de Montréal. Elle fait partie de la Wolfpack street patrol qui regroupe des bénévoles des premières nations et québécois afin d’apporter un soutien aux itinérants. Elle a également fait partie du groupe de signataires et d’alliés pour le dossier Kanata.

Stéphane Crête (Science-Muse: Fabrique à récits)

Artiste multidisciplinaire, homme de théâtre, ritualiste et performeur, Stéphane Crête est un touche-à-tout polyvalent qui navigue avec autant d’aisance dans les productions grand public (Dans une galaxie près de chez vous, Séquelles, Fugueuse) que dans le théâtre expérimental. À travers des œuvres parfois inclassables (où le sérieux et le ludique se rencontrent), il cherche à ébranler les perceptions du spectateur en questionnant principalement la notion de représentation (Esteban, Mycologie, Les Laboratoires Crête). La majorité de son travail théâtral s’est faite en collaboration avec Momemtum, compagnie dont il le codirecteur artistique. Son plus récent texte, Mauvais goût, prendra l’affiche à l’Espace Libre en janvier prochain dans une mise en scène de Didier Lucien.

Urbain Desbois (Cabaret Debout: Actes de parole et Cabaret des hypothèses)

Urbain Desbois est un musicien qui chante et un chanteur qui fait de la musique. Autodidacte, curieux, lent, énervé, improvisateur, sérieux, brouillon, chanceux, illuminé, simple, amateur de jazz et myope. Son dernier album, I’m just a poor and lonesome french canadian rockstar, baby est une belle collection de chansons enregistrées à la main, malpropres, mal équarries et un peu malodorantes. Juste comme vous les aimez, secrètement. Ça parle de volcans, de soi-même, du vide, de séjour intra-utérin, de sexe,  du temps de vivre, de la vie qui tombe dans les escaliers, de partitions amoureuses qui s’envolent par la fenêtre. Ça demande à être pris dans les bras, ça donne des points de vues sur la création. Ça parle de Jean Leloup, de Bernard Adamus et de Wajdi Mouawad. Ça fait du bruit avec juste assez peu de mots.

Julie Dirwimmer/Madame Cosinus (Cabaret des hypothèses et Science-Muse: Fabrique à récits)

Titulaire d’un Master en communication scientifique de l’Université de Strasbourg, Julie Dirwimmer évolue depuis dix ans au sein de la communauté scientifique québécoise. À l’Association francophone pour le savoir – Acfas, une organisation de chercheurs, elle a développé le concours étudiant Ma thèse en 180 secondes et les Journées de la relève en recherche. Aujourd’hui à l’emploi du Bureau du scientifique en chef du Québec, elle est responsable des relations publiques pour le Pr Rémi Quirion, dont le mandat est d’établir des liens durables entre le gouvernement, les personnalités politiques et les acteurs de la recherche au Québec. Active depuis le début de sa carrière dans l’Association des communicateurs scientifiques du Québec, elle contribue à l’organisation de leur congrès annuel réunissant près de 150 journalistes, relationnistes et animateurs scientifiques.

En marge de ses activités professionnelles, Julie Dirwimmer contribue à la vie culturelle québécoise en tant que slameuse scientifique, sous le nom de Madame Cosinus. Dans sa production artistique, elle utilise les mots et les concepts issus des savoirs académiques pour produire une poésie populaire qui traite de sujets de société actuels comme la famille, l’amour ou l’identité. C’est sous ce nom qu’elle a participé à la compétition nationale de slam pendant plusieurs années, effectué des interventions dans des émissions de radio comme Les années lumière, ou à la télévision sur TV5 monde, et organisé un rendez-vous mensuel de micro-ouvert pour la communauté des slameurs montréalais. Enfin, elle effectue des prestations corporatives pour des organisations scientifiques comme le Cœur des sciences de l’UQAM, l’Acfas, l’Agence universitaire de la Francophonie ou le programme La science dans le métro.

Donzelle (Cabaret DADA Love)

De retour même si jamais vraiment partie, Donzelle est un beau mélange de
métaphores rap douteuses, de danseuses impassibles, de changements de
costumes maladroits et de grosse basse sale. Avec son tout nouvel album-video de 10 titres parus au printemps 2018, elle ne laisse personne de glace. Cet albumvidéo comprend une multitude de collaborateurs tels que Random Recipe, Miss Eaves, François Bélanger (RIVVER) ou encore Cerne (Brunswick), ainsi que des complices de longues dates tels que Pierre Crube, El Nego Mozambique et Christophe Lamarche-Ledoux (Organ Mood et Chocolat). Ceux-ci s’ajoutent à une longue liste de collaborations issues de son premier album Parle parle, jase jase, telles que Gonzales, Numéro#, Omnikrom, Wolfgang Vini (We Are Wolves), LX (Radio Radio/Arthur Comeau), etc. Cette dévouée porte-parole du patrimoine kitsch
apporte une voix singulière et non traditionnelle à la scène rap québécoise,
majoritairement masculine, à travers des pièces musicales où fête, revendication et empowerment sont mis de l’avant dans un projet qui déstabilise et fascine.

Kim Doré (Cabaret des hypothèses)

Née en 1978, Kim Doré est titulaire d’une maîtrise en littérature de l’UQAM où elle s’est intéressée aux rapports entre science et littérature. Elle a publié quatre livres de poésie dont Le Rayonnement des corps noirs (Prix Émile-Nelligan 2004) et In vivo (2012). Elle a cofondé et dirige toujours les éditions Poètes de brousse depuis bientôt 15 ans.

Sébastien Dulude (Les corps-poèmes)

Sébastien Dulude est né en 1976 et est poète, performeur, critique et éditeur. Il est l’auteur des recueils de poésie chambres (Rodrigol, 2013) et ouvert l’hiver (La Peuplade, 2015). Il a également fait paraître de nombreux poèmes en revues, livres d’artistes et fanzines, de même qu’un essai, Esthétique de la typographie (Nota bene, 2013), à propos de l’œuvre du poète, éditeur et typographe Roland Giguère. Performeur, il s’est notamment fait connaître par ses performances exigeantes, qui aspirent à confondre beauté et violence, dans une intimité teintée d’ambiguïté et de malaise. Il a eu l’occasion de présenter son travail sur des scènes un peu partout au Québec, ainsi qu’en France, Belgique, Serbie, Suède et en Russie.

Exeko (Science-Muse: Fabrique à récits)

Exeko est un organisme d’innovation sociale, basé à Montréal depuis 2006. Exeko utilise la créativité intellectuelle et artistique au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Son approche reconnaît avant tout le potentiel de chacun et chacune à réfléchir, analyser, agir, créer et être partie prenante de la société, quels que soient sa situation ou son parcours : une présomption de l’égalité des intelligences. Exeko emploie à la fois des approches pratiques de médiation intellectuelle et culturelle, et des approches systémiques inspirées de l’innovation sociale, comme moteurs de transformation sociale, afin d’agir positivement sur la société, individuellement et collectivement : émancipation intellectuelle, prévention de l’exclusion (itinérance, crime, suicide, toxicomanie), participation citoyenne et culturelle, inter-reconnaissance, renforcement identitaire, persévérance scolaire, etc.

Geraldine (Cabaret DADA Love)

Maître en travail social, formée en action culturelle, en couture et en arts visuels, Géraldine Bureau aime remettre les choses en perspective et toucher à tout. En chanson, elle joue avec les codes de la « pop » et de « l’underground » d’une manière de moins en moins ironique pour en faire quelque chose d’aussi attendrissant, qu’inquiétant et comique.

Jacques Goldstyn (Cabaret des hypothèses)

Jacques Goldstyn est né en 1958 à Saint-Eugène d’Argentenay où son grand-père paternel est inspecteur de fourrures. Diplômé de l’Université de Montréal en géologie, il travaille en Gaspésie, en Abitibi puis en Alberta en géologie pétrolière. En 1981, Jacques Goldstyn illustre Le Petit Débrouillard (Éditions Québec Science). Ce livre a été suivi d’une vingtaine d’autres livres d’expériences, cahiers d’activités et albums de BD. En 1982 le magazine Je-me-petit-débrouille voit le jour. Il deviendra par la suite Les Débrouillards (Illustrations scientifiques, Dessins d’expériences, Bandes dessinées mettant en vedette les Débrouillards, une bande de huit jeunes ainsi que la mascotte Beppo, une sympathique grenouille à salopette.) Jacques Goldstyn collabore également aux revues Quatre Temps, Québec Oiseaux et Relations, à de nombreuses publications jeunesse, à des albums de bandes dessinées, à une série de 10 BD pour la Ville de Montréal sur le thème des graffitis et offre ses talents dans des publications pour les adultes. Il écrit également ses propres livres jeunesses comme L’Arbragan et le Petit Tabarnak. On peut voir ses caricatures politiques dans Le Couac, L’aut’journal et Amnistie Internationale, sous la plume de Boris. Il a reçu en 2001 le prix Michael-Smith pour son apport à la vulgarisation scientifique au Canada. Il a remporté en 2009 et 2011 le Grand Prix du journalisme indépendant du Québec pour l’illustration éditoriale.

Marie-Paule Grimaldi (Directrice artistique)

Poète, artiste de performance et productrice, Marie-Paule Grimaldi inscrit sa démarche artistique dans la rencontre et la communauté. Elle a conçu et dirigé les spectacles Des Filles qui ont de la gueule réunissant différentes auteures et présenté aux Francofolies de Montréal de 2009 à 2011, au Festival international de la littérature en 2012 et à l’Espace Georges-Emile-Lapalme à la Place des Arts en 2014. De 2012 à 2017, elle co-dirige les soirées mensuelles Slam Sessions Montréal. Elle présente des performances notamment au Festival Phénomena en 2014, à la Maison de la Poésie d’Avignon en 2016 ainsi qu’en 2017 dans le cadre du Off-Avignon. On a pu la voir au Festival international de poésie de Trois-Rivières, au Festival Acadien de poésie, au Canadian Festival of Spoken Word, dans plusieurs événements à caractère social, ainsi qu’au Festival Voix d’Amériques pour lequel elle a aussi été adjointe à la programmation en 2010 et 2011, en plus d’assurer pour Les Filles électriques la coordination des projets d’art communautaire et la direction du Salon de la marginalité en 2011. Sous la bannière de La poésie partout, elle crée les ateliers de médiation poétique Poésie Libre-Service en 2017, le Lab de Poésie de la Nuit Blanche 2018 et la Ruche de poésie au même printemps, en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Elle a publié aux Éditions Rodrigol le recueil Lame crépuscule en 2014, le fanzine Fudosei en 2015 et le livre d’art Little Beast en 2016. Ses poèmes et de courts essais sont aussi parus dans différentes revues au Québec et en Corse. Elle fonde la compagnie Debout: Actes de paroles au printemps 2018.

Sarah Khilaji (Danse tes mots, Nous serons éphémères mais immenses et Cabaret All-Star)

Sarah est artiste de la parole, médiatrice culturelle et intervenante psychosociale. Après plusieurs années comme intervenante dans des milieux communautaires, elle a décidé de se réorienter vers la médiation culturelle et s’implique dans différents projets d’arts citoyens alliant poésie, rencontres interculturelles et intergénérationnelles et organise des soirées de poésie. Elle donne des ateliers d’écriture dans différents organismes communautaires afin d’offrir un espace de parole à des personnes à qui on l’offre peu. Invitée dans plusieurs événements et festivals afin de performer ses textes, elle fait son petit bout de chemin poétique en traversant les frontières pour aller à la rencontre d’autres artistes de la parole.

Keith Kouna (Cabaret DADA Love)

« Quel bel oiseau rare! » diront certaines animatrices de radio publique. « Un ovni! » ajouteront certains chroniqueurs culturels. Chanteur survolté du groupe Les Goules, poète charismatique à la plume acerbe et touchante, oiseau rare de la scène musicale québécoise, Keith Kouna sévit contre modes et courants depuis une quinzaine d’années. Avec indépendance, il mène sa barque loin des ports de plaisance, des rivages sans histoires, des plages tranquilles, de poseurs et des kodaks.

Maya Kuroki (Cabaret DADA Love)

Musicienne, vocaliste, actrice, et artiste visuelle, du japon. En quête d’éclatement et d’une folie à la fois drôle et mélancolique, elle explore les possibilités de la musique improvisée et du rock expérimental qui lui permettent de s’exprimer sans contraintes.  Band – TEKE::TEKE,  Dynamo Coléoptera, Tamayugé, Rippleganger.  Spectacle – « Manège de l’utérus hanté », « L’Iliade ».

Olivia Lagacé (Les corps-poèmes)
Olivia Lagacé est artiste multidisciplinaire. Ses médiums de prédilections sont la photographie, la vidéo, la performance et la poésie. À travers ses oeuvres, elle aborde principalement les thèmes de l’intimité et du désir. Elle est une des moitiés du blog This is better than porn, projet qui a donné naissance à trois magazines et à la performance théâtrale “Cet endroit entre tes cuisses”. Elle a écrit et réalisée en 2016 son premier court-métrage de fiction et se consacre désormais à la réalisation. www.oliviala.ca
Estelle Lavoie (avec Festival Quartiers Danses pour Les corps-poèmes et Danse tes mots)

Estelle étudie les danses de la Guinée auprès d’Oumar N’Diaye depuis 1997. Elle s’intéresse aux danses d’Afrique de l’Ouest et s’est perfectionnée auprès de professeurs issus de ballets africains lors de ses nombreux voyages en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Elle a étudié la guitare classique au conservatoire de musique de Québec et la kora auprès de maîtres réputés au Sénégal et au Mali. Elle partage son temps entre l’enseignement de la danse, la composition musicale et les spectacles. http://estellelavoie.com/

François-Joseph Lapointe (Cabaret des hypothèses)

François-Joseph Lapointe est biologiste et bioartiste, professeur au Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal où il dirige le Laboratoire d’écologie moléculaire et d’évolution. Dans le cadre de ses recherches scientifiques, il s’intéresse à la phylogénétique, à la systématique, ainsi qu’à la génétique des populations. Dans le cadre sa pratique artistique, il s’inspire des modèles de la biologie moléculaire et de la génétique à des fins de créations. Son plus récent projet consiste à séquencer son microbiome afin de générer des égoportraits métagénomiques.

Louis Lefebvre, éthologiste et professeur, Université McGill (Science-Muse: Fabrique à récits)

Louis Lefebvre a étudié à Montréal, Pise et Oxford (avec Richard Dawkins). Il est professeur de biologie et directeur de la Mineure en Sciences pour les Arts à l’Université McGill. Ses recherches portent sur l’évolution de l’intelligence, en particulier chez les oiseaux. Il a publié quatre romans et travaille plus récemment en art visuel, avec des sentiers d’art public à Sutton et Frelighsburg, où il habite.

Les Filles (Carl Vézina) (Cabaret DADA Love)

Les Filles, c’est rien qu’un gars qui déçoit.
À l’aide de performances musicales, elles vous feront vivre des sensations mortes.
C’est un rendez-vous bou.

Nicolas Letarte-Bersianik (Cabaret des hypothèses)

Compositeur, décompositeur, multi-instrumentiste, lamiste, bruiteur et comédien, Nicolas Letarte-Bersianik œuvre depuis plus d’une trentaine d’années à réunir la musique au théâtre, à la littérature, au cinéma et à la danse et ce, au sein d’une multitude de projets des plus variés. La musique lui a fait faire le tour du monde plus d’une fois lui permettant de travailler auprès de nos plus grands artistes.

Shushanna Bikini London aka Lucile de Pesloüan (La poésie est un sport de survie et Cabaret Debout 2019)

Lucile de Pesloüan évolue dans le milieu du livre à Montréal depuis sept ans. C’est sous le nom de Shushanna Bikini London, qu’elle a commencé à publier ses textes sous forme de fanzines en 2012, distribués autant dans les milieux alternatifs que dans les librairies traditionnelles. Elle a été finaliste deux fois au Prix Expozine pour ses fanzines Les histoires de Shushanna Bikini London, en 2012 et en 2014. Ses textes sont intimes, directs, poétiques et engagés. Elle vient de remporter un prestigieux prix de l’Académie littéraire 2018 pour son fanzine Ce que je sais de moi. Elle a publié Pourquoi les filles ont mal au ventre ? Éditions de l’Isatis (2017) pour lequel elle a remporté le Prix Espiègle 2018 – Bibliothèques scolaires du secondaire (12 à 17 ans). Les histoires de Shushanna Bikini London (Éditions Rodrigol) est son deuxième livre.

Félix-Antoine Morin (Concerto Poético)

Félix-Antoine Morin a étudié les arts visuels à l’UQAM et la composition électroacoustique au Conservatoire de Montréal. En 2008, il remporte un prix du JTTP et en 2012, il reçoit le prix Joseph S. Stauffer du Conseil des arts du Canada. Ses œuvres ont été présentées lors de plusieurs événements nationaux et internationaux. Il est aussi membre fondateur de l’étiquette Kohlenstoff Records.

Moult Éditions (Cabaret DADA Love)

Moult Éditions est née du projet éditorial et politique de La Conspiration dépressionniste. Les textes choisis en vue d’être publiés répondent aux critères généraux de la revue : critique du dépressionnisme par des approches philosophiques, poétiques, caustiques et satiriques de la société. Ainsi Moult Éditions est fondée par un collectif d’auteurs et de collaborateurs qui partagent une intuition de départ se trouvant au coeur de son projet initial : le concept de dépressionnisme. En ce sens, Moult Éditions est une expérience poétique qui entend hâter un nouvel horizon sans dépendre de la seule actualité ou de la recherche d’une belle situation financière. La satire et la dérision constituent quelques-unes des forces vives de Moult Éditions; la nécessité de l’ironie mauvaise, sa nature critique, permet de ramener le rire dévastateur, monstrueux, là où le sérieux habite et maquille abusivement une littérature de dupes. Les œuvres éditées sont, à des degrés divers, sous le régime de cette économie. D’instinct, nous ressentons l’agression et nous la recrachons d’urgence, par dignité animale. Surtout.

Noémie Pomerleau-Cloutier (Cabaret Debout: Actes de parole)

Noémie Pomerleau-Cloutier est originaire de la Côte-Nord et habite Hochelaga-Maisonneuve. Elle est formatrice en alphabétisation populaire et poète. Noémie est une citoyenne féministe engagée pour l’accès à l’éducation à tout âge, pour la justice sociale et dans des projets qui démocratisent la poésie. Ses textes ont été publiés à quelques reprises dans la Rue de la poésie et dans diverses revues littéraires. Son premier recueil, Brasser le varech, a été publié à La Peuplade en octobre 2017. Elle a aussi collaboré au collectif Libérer la colère, dirigé par Geneviève Morand et Natalie-Ann Roy, publié aux Éditions du remue-ménage en mars 2018.

Sylvie Potvin (Cabaret DADA Love)

Sylvie Potvin a fait ses débuts au théâtre avec Montréal Transport en 1981 et s’est rapidement glissée dans une équipe de la LNI.  En 2009, elle a été intronisée au Temple de la renommée de la LNI. On a pu voir Sylvie régulièrement autant au théâtre (Il n’y a plus rien, Le malade imaginaire, Les sorcières de Salem), au cinéma (Karmina, Les Boys, Le journal d’Aurélie Laflamme, De père en flic 2) qu’à la télévision (La Petite Vie, Conseils de famille, Les Simones). En parallèle, elle anime des ateliers de théâtre et a mis sur pied en 2013 Les Lecteurs, un projet de lectures publiques d’œuvres littéraires dans les parcs et les bibliothèques.

Rober Racine (Cabaret des hypothèses)

Rober Racine est né à Montréal en 1956. Il est artiste, compositeur et écrivain. Après avoir fait des études en littérature, histoire de l’art et du cinéma à l’Université de Montréal, au Québec, il se consacre à la création. Il a créé depuis 1973 plus d’une cinquantaine d’oeuvres visuelles (dont Gustave Flaubert : Escalier Salammbô , Le Terrain du Dictionnaire A/Z, Les 1600 Pages-Miroirs, Le Parc de la langue française, Les Voiles de la Lune, Selena, Spica, Fantasmes Fragiles, Les révolutions de la solitude, Le cycle des méditations) présentées dans des galeries et musées d’Amérique, d’Europe, d’Asie et d’Australie. Il a participé, entre autres, aux  Biennales de Venise et Sydney en 1990 ainsi qu’à la Documenta IX à Cassel en 1992. En tant que compositeur il a collaboré avec plusieurs danseurs et chorégraphes réputés dont Marie Chouinard, Édouard Lock, Paul-André Fortier, Ginette Laurin, Françoise Sullivan, Jo Lechay, Louise Bédard, Manon Levac, Robin Poitras.

Il est l’auteur de cinq romans : Le Mal de Vienne (1992), Là-Bas, tout près (1997), L’Ombre de la Terre (2002), Les Vautours de Barcelone (2012), L’Atlas des films de Giotto (2015), un récit : Le Dictionnaire suivi de La Musique des Mots (1998), et un texte dramatique : Le Coeur de Mattingly (1999). Il a reçu le prix Louis-Comtois de la Ville de Montréal en 1998, le prix Oziaz-Leduc de la Fondation Émile-Nelligan en 1999, le prix Ringuet du roman de l’Académie des lettres du Québec en 2003 pour son roman L’Ombre de la Terre. En 2007, le Gouvernement du Québec lui remettait le Prix Paul-Émile-Borduas, arts visuels, pour la qualité exceptionnelle de son œuvre. Prix du Gouverneur Général en arts visuels et en arts médiatiques 2015.

Pierre Rainville, neuropsychologue et professeur, Université de Montréal (Science-Muse: Fabrique à récits)

Pierre Rainville est professeur titulaire à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal et directeur du Laboratoire de neuro-psycho-physiologie de la douleur du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Formé en biologie, neuropsychologie et neurosciences cognitives, ses recherches portent sur la neurophysiologie humaine de la douleur avec un intérêt particulier pour les mécanismes cérébraux qui sous-tendent les approches non pharmacologiques du soulagement de la douleur (hypnose, placebo, méditation, etc.). Il a publié des articles dans des revues scientifiques à fort impact, notamment Science, Proceedings of the National Academy of Science, Brain, Journal of Neuroscience, Pain, Psychosomatic Medicine, Journal of Cognitive Neuroscience, etc. Il est également l’auteur de plusieurs chapitres de manuels de références dans le domaine de la douleur et des neurosciences affectives.

Emmanuelle Riendeau (Cabaret Debout: Actes de parole)

Emmanuelle Riendeau est née à Drummondville en 1993. Elle détient un baccalauréat en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Depuis 2013, elle se déplace de micros ouverts en événements littéraires, laissant des traces de vomi fuchsia et de larmes noircies derrière elle. Faite d’oralité langoureuse et de crachats rythmés, sa poésie s’incarne à travers les beuveries, les lectures publiques et les relectures silencieuses. Elle est l’auteure du recueil Désinhibée, paru aux Éditions de l’Écrou.

Gabriel Rousseau (Cabaret DADA Love)

Après avoir presque obtenu un diplôme en création littéraire, Gabriel a tenté en vain de rejoindre la puissante guilde des auteurs, attiré par l’opulence ostentatoire de ses membres. Déçu et résigné, il publie néanmoins un recueil de nouvelles intitulé « Ma brosse avec… » (Moult Éditions) et cofonde la revue littéraire « Panier de crabes », ce qui apaise un peu sa douleur de voir ses rêves de notoriété ainsi bisés.

Johanne Roussy (Cabaret DADA Love)

Actuellement étudiante à la Maîtrise Communication à l’UQAM, après quelques années universitaires à l’UQAM et à l’université Concordia en arts visuels, Johanne Roussy aborde, depuis bientôt 30 ans, sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Détentrice de plusieurs bourses du MAC et du CALQ, elle participera à une vingtaine d’expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud.  Elle s’intéressera, tout au long de sa pratique, à l’implication de l’humain au sein de ses œuvres et prendra une direction résolument sociale, politique et post-coloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle rencontrera plusieurs groupes d’artistes militants pour les droits de la personne. L’amour, dans son sens neurologique et endocrinien devient alors son intentionnalité première dans l’élaboration de ses scénarios d’art-action. Dès son retour de voyage elle reviendra s’implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et fondera Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoirs-faires.

Sarah Seené (Les corps-poèmes)

Sarah Seené est une artiste visuelle française basée à Montréal (Québec, Canada) dont le travail s’articule essentiellement autour de la pellicule, notamment 35 mm, Super-8 et Polaroid. Son univers, onirique et poétique, met en lumière des visages, des corps, des humains, où la question de l’intime est centrale. Sarah explore également l’écriture poétique, qu’elle mêle à son travail en images fixes ou en mouvement. Ses photographies ont été exposées dans plusieurs expositions personnelles et collectives en Europe et en Amérique du Nord. Elle a collaboré à plusieurs revues et réalise des portraits d’artistes dans le domaine de la musique en France et au Québec, en pellicule.

Isabelle St-Pierre (Les corps-poèmes, Cabaret Debout: Actes de parole, Cabaret des hypothèses, Science-Muse: Fabrique à récits et Cabaret DADA Love)

Isabelle St-Pierre fait entendre sa voix depuis plus de 20 ans (cabaret, poésie, slam, conte) au Québec, au Canada, en Acadie et en France. Elle dirige et anime depuis 2005, des dizaines de spectacles, micros ouverts, concours, ateliers, rencontres (Festival de conte de Bouche à Oreille, Festival Interculturel du conte du Québec, Festival de contes et légendes en Abitibi-Témiscamingue, Festival de la parole de la Baie Ste-Marie). Elle dirige pendant 6 ans le volet conte/slam de l’État d’Urgence, camp de réfugiés (ATSA) de 2005 à 2010, invitant plus d’une vingtaine d’artistes et donnant la parole aux sans-abris. Elle coorganise et anime depuis 2012, les Slam Sessions Montréal, soirées mensuelles avec une formule artiste invité et micro ouvert. En 2016, elle crée un événement sans précédent à la librairie Port de Tête avec Caroline N. Hotte (CBC North), Paroles Fauves : vigile poétique contre la violence faite aux femmes autochtones. En 2017, elle a fait une résidence au Banff Centre for Arts and Creativity, dans le cadre du programme de Spoken Word. Depuis elle a conté aux soirées Confabulation et Enfabulation, donné des ateliers et a produit le Cabaret Poésie All-Star dans le cadre des Dimanches du Conte.

Jocelyn Thouin (Cabaret Debout: Actes de parole)

Présent sur les scènes de poésie depuis 1998 et sur celles du slam depuis 2007, Jocelyn Thouin propose une poésie imagée et engagée. Son oeuvre dépeint la marche de l’humain social qui, a bout de souffle de tant de bonheur, pratique l’indifférence comme mode de survie. Sa poésie, portée par une voix forte et incarnée, a résonnée aux quatre coins du Québec et en France. Récipiendaire du prix Littérature aux Grands prix Desjardins de la culture deLanaudière 2016 et champion slam de l’Association Québec-France en 2014, le grand Thouin anime mensuellement les soirées littéraires Micro Joliette et présente chaque été l’événement de camping et poésie Micro Lavaltrie Slamboree.

Alexandre Turgeon-Dalpé (Les corps-poèmes)

Alexandre Turgeon Dalpé est titulaire d’un baccalauréat en études littéraires. En plus de travailler comme pigiste dans le domaine de la publicité et du cinéma, il complète une maîtrise en communication où il investit les liens entre vidéo et poésie. Il fait de la magie, adore le café et a chat qui s’appelle Bataille.

Guillaume Vallée (Les corps-poèmes)

Cinéaste expérimental, artiste vidéo et commissaire indépendant, Guillaume Vallée est diplômé de l’Université Concordia en cinéma d’animation et titulaire d’un MFA in Studio Arts – Film Production. Il s’intéresse à toutes formes alternatives de l’image en mouvement. Son travail fait usage de différentes techniques techno-artisanales en explorant la matérialité médiatique par des interventions directes, des manipulations optiques et de la distorsion analogique dans le but de créer des oeuvres hybrides et élargies. Vallée questionne les notions de réappropriation et de recyclage, en traitant tout matériau comme du found footage au sein d’une pratique uniquement collaborative, dans le cadre de créations filmiques, vidéographiques et performatives. Ses films et vidéos expérimentaux, en distribution chez Vidéographe et Winnipeg Film Group, ont été présentés internationalement. Guillaume Vallée complète un doctorat en Études et Pratiques des Arts à l’UQAM, sous la direction de Louis Jacob et Mario Côté. Sa thèse Recherche-Création à comme sujet les notions de dispositifs bricolés, de scène et de l’artiste en tant que bricoleur, autour des pratiques du cinéma expérimental. https://www.gvallee.com/