Dans le cadre des
22es Journées de la culture

Science-Muse:
Fabrique à récits

Vendredi 28 septembre 2018

Laboratoire de création littéraire
de 17h à 19h
Lectures et micro ouvert à 20h

GRATUIT
Café du Monument-National
1182 boul. Saint-Laurent

 

Présenté par Debout: Actes de parole en collaboration avec les Fonds de recherche du Québec, Science-Muse : Fabrique à récits invite le grand public à une expérience inédite qui réunit science et littérature! Entrez dans un laboratoire de création littéraire et puisez au cœur de la recherche scientifique actuelle pour écrire des histoires, des poèmes ou des réflexions. Partagez ensuite vos textes au micro ouvert qui conclura l’événement.

Avec:

Louis Lefebvre (Université McGill) et Joséphine Bacon – L’intelligence animale

Colette Brin (Université Laval) et Bureau Beige – Les fausses nouvelles

Pierre Rainville (Université de Montréal) et Stéphane Crête – La douleur

 

Science-Muse vous propose une rencontre unique, rare et accessible à toutes et tous. De 17h à 19h, dans la Fabrique à récits, vous trouverez des chefs de laboratoires et des auteur.e.s, mais aussi une équipe de médiation intellectuelle d’Exeko et de médiation littéraire de Debout : Actes de parole. Ils et elles seront à votre disposition pour partager un contenu scientifique à sa source, des jeux littéraires, des pistes et des conseils d’écriture. Les trois auteur.e.s se seront également prêté à l’exercice en écrivant leurs propres œuvres inspirées d’une visite préalable des laboratoires. Leurs textes originaux seront lus juste avant le micro ouvert à 20h.

Plongez dans l’univers des corneilles, des corbeaux et de l’intelligence animale avec
le biologiste et éthologiste Louis Lefebvre et la poète innue Joséphine Bacon…

Exposez-vous à la manipulation du langage, aux fausses nouvelles et à la pseudoscience
avec la chercheuse en communications Colette Brin et la cinglante écrivaine Bureau Beige…

Explorez l’étrange monde de la douleur et de son interprétation avec
le neuropsychologue Pierre Rainville et l’inclassable Stéphane Crête…

Science-Muse : Fabrique à récits est une expérience immersive, interactive et expérientielle. À l’occasion des 22es Journées de la culture, l’événement souhaite enrichir la relation que le public entretient avec les sciences, en leur permettant de se les approprier dans leur propre territoire émotionnel et esthétique, de manière totalement inclusive. Que ce soit une première tentative d’écriture ou pour les plumes les plus aguerries, chaque personne pourra investir cet espace de rencontre et de création à son rythme.

L’événement est conçu dans la même lignée que le Cabaret des Hypothèses (présenté au Festival international de la littérature 2018) de la compagnie Debout: Actes de parole, soit dans une volonté d’abolir les distinctions entre science et littérature, recherche et création.

Joséphine Bacon et Louis Lefebvre (Université McGill)
Bureau Beige à l’Université Laval
Pierre Rainville (Université de Montréal) et des chercheuses, et Stéphane Crête

 

L’équipe de Science-Muse

Les chefs de laboratoire

Colette Brin, directrice du Centre d’études sur les médias et professeure, Université Laval

Colette Brin est professeure titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval et directrice du Centre d’études sur les médias. Ses travaux de recherche et son enseignement s’articulent autour des transformations récentes et en cours des pratiques journalistiques, notamment par l’entremise des politiques publiques et des initiatives organisationnelles en tant que mécanismes de régulation, ainsi que du discours professionnel des journalistes. Elle coordonne l’édition canadienne du Digital News Report (Reuters Institute for the Study of Journalism, 2015-2018). Elle a publié des articles dans Journalism Practice, Sur le journalisme, la Revue canadienne de science politique et Canadian Journal of Communication. Elle est membre du Groupe de recherche sur la communication politique et du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique.

Louis Lefebvre, éthologiste et professeur, Université McGill

Louis Lefebvre a étudié à Montréal, Pise et Oxford (avec Richard Dawkins). Il est professeur de biologie et directeur de la Mineure en Sciences pour les Arts à l’Université McGill. Ses recherches portent sur l’évolution de l’intelligence, en particulier chez les oiseaux. Il a publié quatre romans et travaille plus récemment en art visuel, avec des sentiers d’art public à Sutton et Frelighsburg, où il habite.

Pierre Rainville, neuropsychologue et professeur, Université de Montréal

Pierre Rainville est professeur titulaire à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal et directeur du Laboratoire de neuro-psycho-physiologie de la douleur du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Formé en biologie, neuropsychologie et neurosciences cognitives, ses recherches portent sur la neurophysiologie humaine de la douleur avec un intérêt particulier pour les mécanismes cérébraux qui sous-tendent les approches non pharmacologiques du soulagement de la douleur (hypnose, placebo, méditation, etc.). Il a publié des articles dans des revues scientifiques à fort impact, notamment Science, Proceedings of the National Academy of Science, Brain, Journal of Neuroscience, Pain, Psychosomatic Medicine, Journal of Cognitive Neuroscience, etc. Il est également l’auteur de plusieurs chapitres de manuels de références dans le domaine de la douleur et des neurosciences affectives.

Les auteur.e.s

Joséphine Bacon

Joséphine Bacon est une poète innue originaire de Pessamit, née en 1947. Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une auteure phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse, elle a appris à écouter leur parole. Joséphine Bacon dit souvent d’elle-même qu’elle n’est pas poète, mais que dans son cœur nomade et généreux, elle parle un langage rempli de poésie où résonne l’écho des anciens qui ont jalonné sa vie. Chez Mémoire d’encrier, elle a écrit son premier recueil Bâtons à message/Tshissinuashitakana (2009), Nous sommes tous des sauvages (2011, en collaboration avec José Acquelin) et Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat (2013, Finaliste au Prix du Gouverneur général et Finaliste au Grand Prix du livre de Montréal). Parolière et auteure des textes d’enchaînement du spectacle de Chloé Sainte-Marie Nitshisseniten e tshissenitamin, Joséphine Bacon a été invitée en Colombie, en France, en Russie, en Arménie et en Haïti. Elle a reçu de nombreuses distinctions dont un Doctorat Honoris Causa de l’Université Laval, participe régulièrement à des spectacles de poésie et collabore à des revues québécoises, européennes, tahitiennes, etc. Son dernier recueil Uiesh/Quelque part paraît à Mémoire d’encrier en septembre 2018.

Bureau Beige

Sociologue du travail de formation, Bureau Beige s’est fait connaître du public en 2017 par la publication du recueil Pensées pour jours ouvrables (Moult Éditions). Reprenant ses écrits d’un blogue ouvert quelques années auparavant, l’auteure y dénonce les effets pervers du contraste entre le discours managérial et la réalité du travail de bureau. La justesse de la critique sociale sous-tendant sa démarche d’écriture fut remarquée autant par le public que les médias qui ont accueilli chaleureusement ces pensées brèves d’une sensibilité désarmante et d’un humour décapant. Depuis, elle contribue à quelques ouvrages collectifs, en plus d’être apparue sur la scène du Jamais LU, éditions de Québec et de Montréal, sous l’impulsion d’un collectif d’auteurs rassemblés par Catherine Dorion et ayant pour thème la destruction de la laideur qui empoisonne le quotidien.

Stéphane Crête

Artiste multidisciplinaire, homme de théâtre, ritualiste et performeur, Stéphane Crête est un touche-à-tout polyvalent qui navigue avec autant d’aisance dans les productions grand public (Dans une galaxie près de chez vous, Séquelles, Fugueuse) que dans le théâtre expérimental. À travers des œuvres parfois inclassables (où le sérieux et le ludique se rencontrent), il cherche à ébranler les perceptions du spectateur en questionnant principalement la notion de représentation (Esteban, Mycologie, Les Laboratoires Crête). La majorité de son travail théâtral s’est faite en collaboration avec Momemtum, compagnie dont il le codirecteur artistique. Son plus récent texte, Mauvais goût, prendra l’affiche à l’Espace Libre en janvier prochain dans une mise en scène de Didier Lucien.

La médiation intellectuelle

Exeko

Exeko est un organisme d’innovation sociale, basé à Montréal depuis 2006. Exeko utilise la créativité intellectuelle et artistique au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Son approche reconnaît avant tout le potentiel de chacun et chacune à réfléchir, analyser, agir, créer et être partie prenante de la société, quels que soient sa situation ou son parcours : une présomption de l’égalité des intelligences. Exeko emploie à la fois des approches pratiques de médiation intellectuelle et culturelle, et des approches systémiques inspirées de l’innovation sociale, comme moteurs de transformation sociale, afin d’agir positivement sur la société, individuellement et collectivement : émancipation intellectuelle, prévention de l’exclusion (itinérance, crime, suicide, toxicomanie), participation citoyenne et culturelle, inter-reconnaissance, renforcement identitaire, persévérance scolaire, etc.

L’événement est réalisé grâce au soutien des

Fonds de recherche du Québec

Relevant de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, les Fonds de recherche du Québec ont pour mission d’assurer le développement stratégique et cohérent de la recherche québécoise et de la soutenir financièrement, d’appuyer la formation des chercheurs, d’établir les partenariats nécessaires à la réalisation de leur mission et de promouvoir et soutenir la mobilisation des connaissances.

Le visuel de l’événement est une création de Johanne Roussy.